RP N°2

Tout en entendant la porte s'effritait, la jeune fille sursauta et grimaça après le mouvement d'une de ses pitoyables côtes. Après quelques injures dites, elle chercha dans la pièce de quoi se soigner. Une vieille table prenait tout l'espace et était entourée de chaises pratiquement inutilisables. Sur celle-ci trainait un tissu sali par la poussière et autres débrits. Aiko le prit et essuya le sang saiché dû aux coupures dont elle a été victime par elle-même. Elle souleva ensuite son haut, remarquant la couleur bleuâtre qui s'affichait autour de son corps. A la vue de ces marques, la jeune fille se perdit brutalement dans ses pensées cauchemardesques; d'abord la fuite de son village, étant encore qu'une enfant, puis la rencontre qui n'a fait qu'engendrer le reste de ses problèmes.

C'est alors qu'elle se remémora d'un de ces discours et moments qu'elle détestait tant; là où a naquît ça réticence envers les hommes, ainsi que le don de sa confiance.

« - Aiko, combien de fois vais-je te le dire, arrête de bouger! Dit un homme d'un ton ferme.
- J'en ai assez fait. Laisse moi tranquille s'il te plaît.
- J'ai fait beaucoup pour toi, je t'ai receuilli. Tu pourrais donc au moins contribuer à mon projet. Imagine ce que l'on aura tous les deux, renchérit l'inconnu.
- Je n'ai rien à te devoir!

A peine ces mots prononcés par la jeune fille, que celle-ci reçut une gifle qui la projeta contre le parquet. Un filet de sang apparut au coin de sa lèvre maintenant fissurée. L'homme la tint ensuite fortement, et planta dans le bras frêle d'Aiko une aiguille si épaisse qu'une trace rouge apparut. Malgré les cris et les débats de la jeune Soyokaze, elle était soumise à ce genre d'expèriences.

- La prochaine étape, c'est ça transplantation physique... Lui souffla l'homme, comme fier de ses actes. »

Alors que les prochaines images allaient se manifester dans son esprit, Aiko secoua négativement la tête pour faire abstraction à toutes autres pensées.
Elle continua tant bien que mal ses soins en assemblant deux tissus prête à se les mettre pour soutenir son dos et ses côtes.

Perdue dans ses pensées, Aiko ne remarqua guère un rat se faufilait le long des chaises, repartant vers sa cachette qui se trouvait être sous un vieux fauteuil en cuir.

La pluie se mit soudain, à tomber violemment sur la montagne où résidaient actuellement les membres d'Akatsuki.

Sage entra en trombe dans la vieille maison, fessant s'écrouler complétement la porte en posant simplement sa main sur son bois.

Mise sous tension, depuis déjà quelque temps, après avoir encaissé tant de souffrances, Aiko sursauta de nouveau et se refis mal à ses endroits les plus fragiles. Ayant donc raté la pose de ses tissus, elle se retourna vers le Sage, qu'elle avait reconnu grâce à ses pores. "J'avais demandé d'être seule un peu" fit-elle désespérée et gênée dans les conditions où elle était. "Que voulez-vous?" rajouta t-elle.

" Je suis venu pour te soigner et...te parler de ton enfance chez l'homme qui te tenait captive..." Fit-il semblant avoir passé au travers du secret si précieux de la jeune fille.

Il s'approcha d'elle et commença à masser ses épaules, transmettant petit à petit son chakra qui agissait comme un tranquillisant et soignant ses blessures.

" Tout d'abord, dis-moi en un maximum sur cet homme, pour que je sois sûr que c'est la personne que j'ai vu. " Fit-il à Aiko.

Aiko frémit de soulagement, ça faisait tant d'heures qu'elle devait supporter ça. Elle laissa échapper un soupir et répondit au Sage: "Cet homme. Peut-on vraiment dire que s'en est un? Il habitait à quelques kilomètres de Konoha, dans une cabane construite de ses propres mains. Sans famille, ni proche, il pratiquait je ne sais quelles expèriences sans résultat. Et il se trouve que là où j'habitais, n'est devenu que cendres et destruction. Un fou et ses compagnons ont brûlé les habitations sans raison. J'ai alors fuis, mes parents étaient déjà morts. Je me suis donc retrouvée avec cet homme que je considérais alors comme mon père. Au fur et à mesure des années il s'est servis de moi, et ça, je vais le lui faire payer!"

" Je vois. Quelle triste histoire, c'est à peu près ce que j'ai fait subir à mon village natale excepté l'histoire du recueillement. Peux-tu me dire ses nom et prénom? " Demanda Sage en constant que ses massages guérisseurs acquit avec l'âge et l'expérience soulagé la jeune femme.

"Manabosu Nado. Rien que de prononcer ce nom m'écoeur. Bien merci je pense que ça va allait." répondit Aiko en enlevant les mains du Sage. Puis elle rajouta: "Mais ne vous mêlez pas de cette histoire vous voulez bien."

Sage accepta d'enlever ses mains, ils tourna en rond dans la pièce quelques minutes avant de reprendre la parole. " Attend un peu, j'ai encore une ou deux questions. Quelle était ton village natale, dans le Pays du Feu oui, mais où? ".

"Notre village souhaitait resté secret et n'était donc affiché sur aucune des cartes. Les habitants n'ont jamais divulgué cette information et j'en ferais donc de-même." répondit Aiko spontanément.

" Ce n'est donc certainement pas la personne que je pensais. Mais, j'aimerai quand même d'autres preuves que je me suis trompé, quelle était l'apparence de cet homme? " Demanda-t-il encore une fois à Aiko.

La jeune fille lui répondit alors: "Grand, la peau assez pâle, ses cheveux n'étaient ni courts, ni longs, de couleur châtain. Il avait la trentaine."

Puis son attention fut détournée par la pluie qui continuait à s'abattre sur le village. Une fuite se forma alors au niveau du toit. Aiko s'assayit sur un vieux lit formé avec de simples planches légèrement moisies.

" Je vois, ce n'est pas du tout le type que je soupsonné, ce type était un homme d'une cinquantaine d'années, pervers, de longs cheveux blancs, ayant des verrues sur le visage et s'appelant Jiraya. D'ailleurs, en parlant de pervers, cet homme, t'as-t-il violé? " Demanda-t-il avec un regard mi désolé mi triste.

Le silence s'installa alors soudainement dans la pièce. Seule la pluie parlait par les éclats de ses goûtes. Voyant que le Sage attendait à une réponse, Aiko le regarda droit dans les yeux et lui dit: "Pour que la créature est toute sa force et est le fonctionnement adapté, il était necessaire qu'elle soit transmise par une reproduction. De plus il fallait qu'elle est une sorte de mère porteuse. Manabosu s'était donc infiltré ses mixtures et après chacune d'entres elles, il essayait de me transmettre la bête, mais en vain. Pendant quelque temps il m'accusait. Mais il se trouve qu'un des moments des plus violants a marché." Avant que le Sage ne réponde, elle rajouta: "Ne me regardez pas avec cet air attristé."

" J'ai beau avoir détruit des clans entiers et un village entier, ton histoire m'attriste. Je ne connais pas cette personne mais peut-être est-il lié avec le célèbre Orochimaru d'Oto, cette personne fourbe et malsaine fréquente tous les plus grands criminels du continent. Mais je ne comprends pas bien, vous avez mis au monde cette créature alors? " Lui dit Sage essayant de faire comme lui avait demandé Aiko, refoulé ses émotions.

"Je ne sais pas si ils se connaissent et je ne préfère pas le savoir. Mise au monde est un bien grand therme. On peut dire qu'on l'a conçu. Elle est en moi et ne cessera de grandir. Le jour où elle sera définitevement là, c'est quand elle aura terminé de se nourrir de toutes mes émotions et sentiments, ainsi que de mes organes. Quand elle m'aura consumé, je ne serais plus auprès de vous." répondit la jeune Soyokaze.

Le soleil commençait à se cacher derrière l'horizon montagneux. Quelques rayons passaient entre les montagnes et éclairaient les pentes de celles-ci.

" Ne t'inquiète pas, je vais te faire une petite piqure, j’analyserai la composition de cette chose et ferait tout mon possible pour extraire la créature sans ses pouvoirs qui deviendraient les tiens par la même occasion. " Assura-t-il à Aiko avec assurance tout en fessant délicatement la piqure.

Aiko tétanisée, fit un geste brusque ce qui projeta la seringue au sol. De plus sa peau avait formé une couche végétale, qui disparut ensuite, là où l'aiguille avait été placée. Par la peur qu'avait ressenti la jeune fille, la bête avait créé cette auto-protection sentant un danger imminent pour elle. Aiko se blottit contre le mur et répondit au Sage de ne pas recommencer.

Mais aussitôt, Sage usa de son pouvoir pour contrecarrer la défense qu'Aiko subissait, il piqua le bras de la jeune demoiselle et prit un flacon de sang, son sang qui devait être normalement rouge, comme celui des autres humains avait un teint vert plante.

" Si vous bougez encore, ce sera moi le violeur cette fois! " Dit-il à Aiko afin qu'elle se calme, il contait bien l'étudier d'une manière externe comme interne.

Coincée contre la façade de la vieille cabane, Aiko était plus qu'apeurée se rappelant de son passé. Elle avait peur que tout recommence une fois de plus... Les paroles de Sage venait de frapper son moral violemment, ces derniers mots résonnaient encore dans son esprit. De frayeur, elle donna un énorme coup au centre du torse de son interlocuteur qui valsa en arrière tout en gardant une grande métrise. Aiko s'extirpa de l'angle de la pièce et se dirigea vers la sortie. "Ne m'approchez pas." souffla t-elle effrayée.

" Toi, tu dégages pas d'ici! J'ai appris que t'avais allumé l'Uchiha, il parait que t'es une bonne petit prostituée qui aime se faire violer...Nous allons voir ça..." Dit-il en se jetant au derrière d'Aiko, il la jeta à terre, elle sentit l'envie du vieil à son ******** mais c'est là, qu'Itachi apparut et assomma de justesse le pervers.

Aiko se précipita au fond de la pièce, regardant Sage toujours à terre. Elle s'enmitouffla dans son manteau d'Akatsuki, comme pour dissimuler sa présence. Le visage de la jeune Soyokaze était transformé par la peur et la colère. Elle n'avait pas eu le temps de riposter tellement Sage était rapide, ainsi que l'intervention d'Itachi. Malgré sa voix tremblante, Aiko réussit à dire à Uchiha: "Merci." Elle se leva ensuite subitement et se dirigea toute perturbée vers la sortie où était Itachi, mais prête à réagir si il y avait une autre tentative.

Itachi prit Aiko par la main et la guida jusqu'au dehors, ils étaient dans la plus grande rue du village, ils slalomaient entre les trous et flaques boueuses.

" Ne t'inquiète pas, tu ne m'attires pas plus que ça...Tu as envie de te laver, non...En tout cas, je t'ai un endroit très propre où tu pourras te reposer calmement sans ce vieux foue t sénile de Sage qui n'en est absolument pas un! " Dit-il en montrant l'accès à une grotte derrière la cascade se trouvant face à la ville.

Aiko enleva sa main de celle d'Itachi, encore apeurée. Elle resta face à son coéquipier et recula petit à petit prononçant un autre "merci" faiblard et si tendre à la fois. Elle vit la cascade en question et entendit le bruit de l'eau s'écoulant en trombe. Le paysage cachait parfois de vraies merveilles. Aiko se retourna une dernière fois vers Itachi et lui fit un léger sourire amicale.

Mais alors qu'elle se retourna, elle trouva son coéquipier occupé à uriné dans un léger cratère formait par le temps.

Il vit qu'elle le regardait mais au lieu de se dépêcher, il prit tout son temps puisqu’elle l'avait déjà vu pire que cela.

Aiko ricana et continua sa route vers la cascade. Itachi ne cessera de la surprendre. Elle y alla et se lava comme elle le put. Etant tranquille sans regard mal placé, elle profita pleinement de cette eau aussi propre que limpide.